Light & Magic, 1/6 – Une bande de seconds couteaux…

ILM, trois lettres méconnues du commun des mortels mais qui ont fait rêver des centaines de millions de spectateurs !

Industrial Light & Magic, une petite boite créée en 1975 par un certain George Lucas.

Light and magic

Découvrons l’épisode 1 “Gang of outsiders” de cette série en 6 actes…

Lorsqu’il imagine le film Star Wars, George Lucas a de grandes idées et réalise rapidement qu’il n’existe aucune société d’effets spéciaux qui puisse concrétiser ce qu’il a en tête. Il lui faudra donc créer lui-même cette société et dénicher les talents dont il a besoin,

En premier lieu, George Lucas veut de la vitesse, des combats aériens rapides. Et ça, c’est du jamais vu au cinéma. Les “grands” films de science-fiction existent déjà en 1975 : 2001, l’odyssée de l’espace par exemple mais les mouvements de vaisseaux sont alors très lents, trop pour George qui veut de la vitesse, la même que celle qu’il a vu dans les vidéos de combats aériens de la seconde guerre mondiale.

C’est là qu’entre en scène John Dykstra, alors assistant de Douglas Trumbull, spécialiste reconnu grâce à son travail sur 2001, l’odyssée de l’espace.  John a justement appris en travaillant du2001, en
dessinant des vaisseaux, réalisant des maquettes…
Il deviendra le leader de la joyeuse bande qui nous emmènera vers une galaxie lointaine, très lointaine…

Féru de mécanique, de vitesse -comme George Lucas-, John Dykstra est rapidement conquis par les “dog fights” (combats aériens) qu’il découvre dans le script.

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La phase de recrutement à proprement parler débute. Bouche à oreilles, affichettes dans les écoles de cinéma, tout est bon pour recruter, débaucher.

Richard Edlund et Joe Johnston le rejoindront très vite pour s’attaquer à 6 semaines de story-boarding

Richard EdlundJoe Johnston-070000_VLC

Viendra ensuite Lone Peterson recruté comme maquettiste par “des amis de ses amis”. Phil Tippett, Dennis Murren, Ken Ralston suivront.

Lone Peterson

Que des passionnés, dont la plupart avaient commencé les effets spéciaux et les trucages tout gamins avec la caméra de leurs parents.

Phil Tippett

Passion de gamins devenus des métiers,
Passionnés devenus des artistes professionnels,
Professionnels devenus des dieux vivants des effets spéciaux !

Il est assez amusant, quand on connait la suite de l’histoire, de découvrir leurs réactions à la lecture du script que George Lucas leur présente : impossible, enfantin, insensé.

Au travers des témoignages de ces précurseurs, nous découvrons le “motion control”, la Dykstraflex, la Rama…

motion control

Mais il est assez émouvant d’entendre de la voix de Joe Johnston comment Cosmos 1999 a transformé le Millemium Falcon en Blockade Runner, ou comment un nouveau Falcon est né de pièces du Blockade et d’une pile d’assiettes dans sa cuisine !

original Falcon - blockade runnerblockade cokpit Falcon

Découvrez comment ont été débauchés des artistes, chez Disney par exemple, pour réaliser le Mappe painting du tournage.

harison ellenshaw

Mais se dégage aussi de ses témoignages une atmosphère atypique de travail :

“Nous étions une famille.”

“Ils nous ont laissé faire ce qu’on voulait.”

Un premier épisode qu’on regarde avec des yeux d’enfant et des wouah! toutes les 3 minutes (c’est une moyenne !) et le mot de la fin à George Lucas :

“Je n’étais pas content.”

A très vite pour l’épisode 2 ! 😉

 

 

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